L'histoire de l'Exode décrite dans l'Ancien Testament ne serait qu'une sorte de "calque" superposée à une vérité ignorée : le peuple égyptien et le peuple hébreu ne seraient qu'un. Pour audacieuse qu'elle puisse paraître, cette thèse part d'un premier constat : en nul endroit dans l'Égypte antique n'est mentionnée la présence d'un peuple hébreu. Messod et Roger Sabbah accumulent éléments et preuves aux fins d'authentifier leur découverte. Ainsi sont comparés rites traditionnels égyptiens et hébraïques ; de même pour les noms qui permettraient de retrouver Joseph dans le pharaon Aï ou de lire le nom de Jéthro dans un cartouche royal. Les auteurs poursuivent leur démonstration en analysant les points communs entre l'alphabet hébreu et les hiéroglyphes, voient des analogies entre les habits de cérémonie de pharaon et ceux des rites sacrés hébraïques (kippa, téfilines, etc.). À chaque chapitre, la Bible est comparée mot à mot avec l'histoire de l'Égypte. Paradoxalement, cette apparente confirmation de la théorie la fragilise. En effet, il semble évident que ces chercheurs hébraïsants ont mis le doigt sur une découverte capitale, qui remet en cause l'idée même d'un peuple "élu". Toutefois, de se vouloir trop convaincants en désirant traduire tous les noms hébreux en égyptien, et de désirer enfermer cette théorie en un espace temps précis met en place quelques incohérences historiques. Il serait dommage que ces faiblesses anéantissent tout le concept. --Jean-Marc Savary
L'histoire de l'Exode décrite dans l'Ancien Testament ne serait qu'une sorte de "calque" superposée à une vérité ignorée : le peuple égyptien et le peuple hébreu ne seraient qu'un. Pour audacieuse qu'elle puisse paraître, cette thèse part d'un premier constat : en nul endroit dans l'Égypte antique n'est mentionnée la présence d'un peuple hébreu. Messod et Roger Sabbah accumulent éléments et preuves aux fins d'authentifier leur découverte. Ainsi sont comparés rites traditionnels égyptiens et hébraïques ; de même pour les noms qui permettraient de retrouver Joseph dans le pharaon Aï ou de lire le nom de Jéthro dans un cartouche royal. Les auteurs poursuivent leur démonstration en analysant les points communs entre l'alphabet hébreu et les hiéroglyphes, voient des analogies entre les habits de cérémonie de pharaon et ceux des rites sacrés hébraïques (kippa, téfilines, etc.). À chaque chapitre, la Bible est comparée mot à mot avec l'histoire de l'Égypte. Paradoxalement, cette apparente confirmation de la théorie la fragilise. En effet, il semble évident que ces chercheurs hébraïsants ont mis le doigt sur une découverte capitale, qui remet en cause l'idée même d'un peuple "élu". Toutefois, de se vouloir trop convaincants en désirant traduire tous les noms hébreux en égyptien, et de désirer enfermer cette théorie en un espace temps précis met en place quelques incohérences historiques. Il serait dommage que ces faiblesses anéantissent tout le concept. --Jean-Marc Savary
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